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L'Aber Ildut porte le nom d'un saint Gallois : Ildut de Liontwit,d'après les historiens il est peu probable qu'il soit venu à cet endroit,on est là au Ve siècle.
Ici c'est lanildut
La Caravelle Rouge
Pour en savoir plus : http://www.lanildut.fr/histoire/LanSource025.html
Jusqu'au début des années 80, les carrières de granite de l'Aber-Ildut ont permis à de nombreux habitants du secteur de travailler. En général, pour extraire le granite, on se sert rarement d'explosifs. Cependant, la technique du minage fut largement utilisée pour l'extraction du granite de l'Aber-Ildut. Après avoir creusé un trou profond dans le bloc de granite à l'aide d'une barre à mine qu'un ouvrier tenait pendant qu'un autre cognait dessus à coups de masse, on plaçait la poudre et la mèche avant de se mettre à l'abri pendant que le cordon se consumait. Afin d'éviter les détériorations qu'auraient entraîné le recours à une mine explosive, on déterminait les dimensions du bloc à extraire puis on faisait une série d'entailles en suivant le sens du filon. Des points de fer, introduits à coups de masse, détachaient les blocs sans les détériorer.
La barre à mine, le coin et le marteau, détachaient des blocs superbes et sculptaient des gradins qui font songer aux anciennes arènes. C'est seulement après la première guerre mondiale que les carrières de l'Aber-Ildut ont été aménagées pour être exploitées industriellement. Des foreuses permirent l'extraction plus facile de la pierre et économisèrent la main d'œuvre. Des grues à moteur montées sur rail permirent le transbordement d'immenses blocs. Un vaste hangar abritait les tailleurs de granite, qui grâce à un rail aérien, manipulèrent avec aisance les plus lourdes pierres. La proximité de la mer faisait la particularité des carrières de l'Aber-Ildut. Académie de Rennes - site SVT - http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/svt
Les bureaux de la carrière,ce qui en reste.
Une partie du Front de Taille
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Les papeteries Vallée ont vue le jour sur les rives du Léguer en 1855,puis le besoin en électricité augmentant un barrage est réaliser à Kernansquillec en 1920 plus en aval.
Pour réaliser ce projet de barrage Ollivier Vallée,achète quatre fermes ainsi que les terrains situés aux abords du Leguer Cinquante personnes travaille sur le chantier qui commence en Mai 1920
Le Barrage tel qu'il était avant destruction
Ce qu'il en reste aujourd'hui,seul vestige avec la turbine
Trois turbines de ce type,ont fournis de l'électricité de 470 chevaux à 1000 chevaux en 1930
Deux des trois alternateurs en 1923
1996 le barrage est démoli
Il a été conserver trois piles,avec une turbine et un alternateur afin de comprendre pour les visiteurs futurs ce que fut cette aventure.
Le niveau de l'eau était au pied de la petite construction à gauche de la photo.
Premier septembre 1923,le barrage est inaugurer,il est de 110 mètres de large pour une hauteur de 15 mètres,la retenue d'eau est de 12 hectares soit 200 000 mètres cubes
La suite traiteras de la papeterie,a bientôt!
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La Bretagne est riche en allées couvertes et autres tumulus,mais découvrir un endroit situer en Baie d'Audierne ou des groupes de chasseurs-cueilleurs vivaient là il y a 475 000 ans n'est pas courant et c'est cette balade que je vous propose aujourd'hui.
La ville de Plouhinec en Finistère possède deux sites proches l'un de l'autre Menez Dregan et Pors Poulhan avec sa belle allée couverte.
De la pointe du Souc'h,on peut voir toute la baie d'Audierne et à partir de là un circuit d'interprétation nous permet de comprendre un peu l'organisation des populations de cette époque.Le plus intéressant est sans doute la grotte,le toit s'est effondrer il y à très longtemps et de là l'intérêt principal de la fouille c'est la découverte de différents objets,ainsi que de foyers car elle a abriter les populations qui se déplacer au rythme des saisons.
Au Néolithique,une vaste nécropole mégalithique dominant le paysage témoigne des rapports étroits entre le monde des morts et celui des vivants.
Le Cairn est un monument constitué de moellons et de pierres.communément appelé dolmen,il recouvre la chambre funéraire fréquemment constituée de grosses pierres.
La juxtaposition de plusieurs monuments d’architectures différentes indique une extension et des réaménagements de la nécropole tout au long de la période néolithique entre 4500 et 2500 avant J.C.,six phases de constructions ont été repérées lors des fouilles.
Au néolithique moyen,un premier situé à l’extrémité sud accueille une sépulture individuelle.Le défund est inhumé dans une fosse parementée recouverte de limon et de plaque de gneiss. Pour l’accompagner une hache polie,un briquet de silex et de pyrite,plusieurs armatures de flèche tranchante,un grand vase à fond rond et une bouteille en terre cuite sont déposés dans la tombe.
Puis apparaissent les premières sépultures collectives,probablement familiales,ou la hiérarchisation de la société se perpétue dans les tombes. Les dolmens à couloir qui possèdent un passage entre la chambre et l’extérieur font leur apparition ainsi que les chambres compartimentées.Le cairn qui atteindra dans ses plus grandes dimensions 40 mètres de longueur sur plus de 10 mètres de largeur s’élevait au dessus du paysage.
Enfin, alors que le cairn est partiellement ruiné,on construisit en plein milieu,une sépulture à entrée latérale. Sa particularité consiste en un couloir latéral accédant à la chambre par une porte de forme ogivale.
Depuis le centre d'interprétation
Fouilles de 2014
Claire Gaillard répond aux questions des curieux que nous sommes
Claire Gaillard est la responsable des fouilles et maître de conférence à Paris
Les plus petits sont aussi curieux !
Vue sur la baie d'Audierne
L’allée couverte de Menez Korriged est une sépulture collective néolithique composée à l’origine de seize piliers se chevauchant et supportant trois dalles de couverture. Elle était protégée par un Cairn en pierres et en terre reposant sur une ceinture de dalles dressées sur chant appelée le péristalithe.
La chambre était fermée à l’est par une dalle de chevet derrière laquelle se trouve la cella. L’intérieur était dallé tout comme les espaces de parvis extérieurs limités par des dalles de chant.
Cette sépulture collective abritait les dépouilles de plusieurs individus déposés successivement. Cette pratique funéraire n’est pas propre aux découvertes faites en Bretagne
Fossiles humains
2010. Croûte de Beaunotte 1.55x2.80x0.25 M.
Il est encore trop tôt pour que les restes humains les plus anciens soient pétrifiés.La représentation d’Aurore Besson est une mystification : en simulant qu’elle dégage de la roche (plutôt qu’elle ne les sculpte) des restes humains,elle enclenche un récit qui relève de la science fiction : il faudra des millions d’années pour que cette découverte soit crédible .
Un environnement exceptionnel
lieu d'habitation en même temps que sépulture collective
Il était indispensable de voir et d'être vu
Un port bien sympathique Pors Poulhan
Trois sites dans le monde sont aussi anciens : La Chine,la Bretagne et Israël...
Il faut absolument visiter cet endroit...
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