• " A la pointe extrême du Finistère, à cinq lieues à l'ouest de Brest, dans la paroisse de Plougonvelin, à trois kilomètres au sud de la petite ville du Conquet, se dressent les ruines de l'église abbatiale de Saint-Mathieu ". Voila comment les Archives présentent ce territoire au bout extrême de l'Europe !

    Vestiges de l'Abbaye

    XIIIè et XIVè l'abbaye et la ville subissent de nombreuses attaques anglaises

    1403 ou 1404 Jean de Penhoët,Amiral de Bretagne et Guillaume II du Chatel arment un flotte entre St-Pol-de-Léon et Roscoff et défont les anglais à la Pointe Saint-Mathieu

    1409 : le Duc de Bretagne,Jean V s'engage à fortifier les lieux.

    1558 : 7500 anglos-hollandais ravage la région proche et l'abbaye

    1656 les bénédictins de St-Maur donnent un nouvel élan à la vie monastique

    Vestiges de l'Abbaye

    L'ancienneté des Penouhët,la vaillance des du Chatel,la richesse des Kermavan et l'esprit chevaleresque des Kergounadec'h des origines.C'est une tradition de citer dans cet ordre ces familles

    En citant encore les Archives : Devant écrire une histoire succincte de l'illustre et très ancienne abbaye de Saint-Matthieu, je ne me servirai d'aucun préambule qui convienne mieux à mon sujet que ces vers tirés de l'histoire d'Enoch et Elie, dans la Chronique de Godefroy de Viterbe (Panthéon, 2° partie) : Aux confins de l'Océan, il y a un lieu, le dernier du monde ; il n'est jamais troublé par les maladies ; le climat y est tempéré, le repos perpétuel ; de saints moines Galiléens, enseignant aux Bretons les dogmes de la religion chrétienne, ont élevé, dans cette contrée, une église à St Matthieu 

    Vestiges de l'Abbaye

    Photo de Grand-Ma,blason des du Chatel

    Vestiges de l'Abbaye 

    Le sémaphore

    Vestiges de l'Abbaye

    La réforme mauriste y est imposée en 1655. Cette réforme est fondée au XVIIème siècle pour lutter contre le relâchement de la discipline dans les abbayes. Le 22 mai 1790, on y trouve plus que 4 religieux et un domestique. L'abbaye (hors église abbatiale) est vendue comme bien national, à Provost du Conquet, le dimanche 24 juillet 1796. Des bâtiments initiaux, il ne reste plus que des ruines de l'abbatiale et un pan de mur du cloître. Le phare et son ancêtre la tour à feu,raccourcie à la construction de ce dernier

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

     

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

     

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

      

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Notre-Dame des Grâces

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Trois périodes de feu,à gauche la tour à feu,au milieu un petit phare et au dessus le phare

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Restes d'un sarcofage

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    L'abbaye de Saint-Matthieu fut vendue, comme bien national, le 6 thermidor an IV (le dimanche, 24 juillet 1796), à M. Budoc Provost, du Conquet, qui s'empressa de la démolir complètement et d'en vendre sur place les matériaux à divers particuliers. Quant à l'église, non comprise dans la vente, elle est encore la propriété du Domaine, qui l'a entourée d'un mur depuis qu'elle a été classée au nombre des monuments historiques.

    Une autre exception à la vente avait été faite, c'était celle de la tour servant de phare. Placée au-dessus de l'abbaye, on y parvenait par un escalier intérieur. Le feu de ce phare était entretenu, à l'origine, par les religieux, comme nous l'apprend Dom Le Tort, dans un passage de son histoire, où il s'exprime ainsi : « Au milieu (de l'abbaye) est une citadelle ou haute tour carrée, au sommet de laquelle était autrefois la lanterne où l'on allumait un feu pour diriger les navigateurs, et pour l'entretien de ce feu, on avait attribué le droit de bris et d'autres droits sur les navires qui abordaient sur cette côte ; mais les intendants et commandants de la marine s'étant attribué ces droits, en vertu de l'autorité royale, le feu, par ce motif, n'est plus allumé ».

    On n'avait pas encore repris l'usage d'allumer ce feu, lorsque l'ingénieur Des Grassières proposa, au mois de décembre 1689, d'y établir un fanal. Ce ne fut, toutefois, qu'en 1693, qu'on commença l'application de son système d'éclairage, consistant en une cage vitrée, placée au sommet de la tour et contenant trois rangs de lampions superposés, deux de six et un de trois. La marine se chargea alors des frais d'installation (deux mille huit cent cinquante-sept livres neuf sous six deniers) et de ceux d'entretien de ce fanal qu'on n'allumait, par économie, que du premier octobre au 31 mars, les navigateurs n'étant présumés courir aucun danger pendant les autres mois de l'année, et qu'on se dispensait même d'allumer pendant les nuits d'hiver où il faisait clair de lune. Au mois de juillet 1694, les religieux représentèrent qu'il était fort incommode pour eux d'ouvrir la porte, la nuit, à celui qui était chargé d'entretenir le feu, et ils offrirent de le remplacer. Mais l'année suivante, M. l'intendant Desclouzeaux, trouvant excessif le mémoire de frais présenté par le P. Prieur, confia l'entretien du phare à un commis des classes du Conquet. Nous ne saurions préciser à quelle époque le mode d'éclairage au moyen de lampions fut abandonné.

    Tout ce que nous savons, c'est qu'en l'an VI on se servait de réverbères. Le phare de 1875 avait remplacé, depuis le mois de juillet 1835, celui de la tour, dont les éclipses se succédaient de cent en cent secondes. Il porte alors un appareil lenticulaire du second ordre. C'est un feu tournant dont les éclipses se succèdent de trente en trente secondes, et élevé de 54 mètres au-dessus du niveau des pleines mers d'équinoxe. Sa portée est de 18 milles ou six lieues marines, en supposant l'observateur placé à dix mètres au-dessus de la surface de la mer.

    d'après INFOSBRETAGNE qui m'a bien aider dans mes recherches 

     

     

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