• Villiers-Le-Morhier

    Autrefois Huesmes ou Yesme ou Villare, Villiers-Le-Morhier doit aussi son nom à la famille de Morier, Morhier ou Mohyer, seigneurs de Villiers qui y avaient fondé une chapelle en 1330.

    Cette chapelle, située à l’extérieur des fossés du château et dédiée à Saint Thomas de Canterbury, est toujours visible. Une motte féodale, antérieure au château médiéval est encore visible dans le

    bois voisin. La famille de Morhier posséda cette terre jusqu’à la fin du XVIIe siècle, terre qui fut érigée en marquisat dès le XIIIe siècle. La devise de cette famille était «Dieu y pourvoit».

    Au XVe siècle de nombreux accrochages et démêlés eurent lieu entre les Morhier, leurs soldats et serviteurs et la Prévôté de Chartres, suite à une revendication des Morhier sur les droits de péage concernant la navigation sur l’Eure. En 1716 la seigneurie de Villiers devint possession de la famille de Noailles.

    La Camusière est un petit Château situé paroisse d'Unverre à Brou,il est habiter depuis fort longtemps par des familles illustres de la région et qui  pour les dernières que nous vous présentons eurent un lien fort avec le château de Charbonnières proche.

     

     

     

     

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    Vestiges du Château de Penhoët

      

          de Penhoët : D'or à la fasce de gueules.

      

    La seigneurie de Penhoët


    Saint-Thégonnec est issu du démembrement de la paroisse primitive dePloeber (Pleyber ou Ploe-Iber). L'ancienne Ploe-Iber fut scindée en deux : la partie orientale (aujourd'hui Pleyber-Christ) échut à uncertain Rivaut et la partie occidentale (aujourd'hui Saint-Thégonnec) échut à un certain Rival ou Rivual.
    Au VIème siècle, la paroisse de Ploe-Iber, regroupait les communes actuelles de Saint-Thégonnec, Saint-Martin des Champs, Sainte-Sève,Pleyber-Christ et la partie ouest de Morlaix.

    Un démembrement de Ploe-Iber a eu lieu en 1128 (Sainte-Sève et Saint-Martin-des-Champs)et en 1180.

    Au Moyen Age, la partie Nord de Saint-Thégonnec dépendait des seigneurs de Penhoat et la partie sud dépendait des Vicomtes de Léon.

    La motte à basse-cour, un des nombreux châteaux de terre , de bois et de pierre qui précédèrent, aux XI et XII° siècles, le château de pierre.
     

    En 1915 Louis Le Guennec ne distinguait plus de la plate forme de la motte, qu'une petite excavation, mais pas de trace d'édifice. (Extrait du tome CXXIX, année 2000 SAF)
     

    La France de cette époque est gouverné par Louis IX (St-Louis), mais la Bretagne est encore indépendante. La première mention de la famille de Penhoët est assez tardive (relatif) , puisque elle  remonte à 1235 pour ce qui est du Château de Penhoët. Cependant le lignage émerge au cours  de la guerre de succession de la Bretagne de1341-1364.

    Nous sommes aux alentours du X° et XI° siècles et sur la paroisse de Saint-Thégonnec, une puissante famille s'installe sur un promontoire au confluent de deux rivières : le Coat Toulzac'h et la Penzé. Cette famille déplace son Castel vers un Château-Fort sur la pointe de ce promontoire, afin de mieux assurer sa sécurité. Les Wikings remontent jusqu'au port de Penzé, peut-être plus loin ?. Le premier personnage qui nous apparais dans l'histoire est un certain Hamon de Penhoët, il est mentionné dans un accord avec les moines du Relecq en 1235 en Plounéour-Menez.

    Son épouse se nommerait : Julienne de Montrelais,et le mariage se situerait vers 1160. Le fils né de cette union se nome Guillaume de Penhoët et sa date de naissance aux environs de 1190, il serait décédé après 1235. Ce Guillaume de Penhoët que nous désignerons Guillaume I,est chevalier et seigneur de Penhoët, son épouse se nome Mahotte de Kergounadec'h. Guillaume de Penhoët, est créé banneret par le duc de Bretagne  (Lobineau II, coll. 1149)

    Quand Guillaume de Penhoët, chevalier et fils de Hamon de Penhoët passa un accord avec les moines de l'abbaye du Relecq, il leurs accorda le droit de libre acquisition en ses biens féodaux et confirma leurs possessions. Il aurait participer à la croisade de 1248 aux cotés de Pierre Mauclerc mais là rien n'est moins sur. Les historiens ne possèdent aucune information sur Hamon de Penhoët dans la descendance des Vicomtes de Léon.

    La famille de Penhoat, issue en ramage des anciens chefs ou comtes du Léon, a d'abord résidé dans un camp retranché (Castel-Douar) qu'on retrouve encore à 800 mètres au sud des ruines de son château, enfin pour ceux qui ont des yeux d'experts.

    Au XIIIème siècle, les sires de Penhoat construisirent un château-fort, qui devint le siège de leur baronnie et fief, avec haute, basse et moyenne justice, patibulaires à quatre poteaux, et mouvance sur presque tout le haut Léon. La paroisse de Saint-Thégonne dépendait autrefois du diocèse de Léon.
     

    Guillaume et Mahotte ont un fils : Hervé, lui aussi seigneur de Penhoët et chevalier. Sa naissance nous est donné en 1225, ainsi que sa mort en 1263.
    Hérvé I de Penhoët (✝ après 1263) épouse Jeanne (Marie) de Kernavan (1230 ✝ 23 juillet 1282),
    le chevalier Hervé de Penhoët apparaît dans 2 actes des vicomtes de Léon relatifs à la garde du château de Coatmeur en Landivisiau en 1260 et 1263 désigné comme garant par Sylvestre de Coatmeur lors du premier accord et apposa son sceau en bas de cette convention" B.Yeurc'h (KERNEVEZ & TRAVEL, 2000)


    Hervé de Penhoët, chevalier, témoin en 01/1261 pour un accord entre Hervé III de Léon et Sylvestre de Coëtmeur
,Hervé de Penhoët, chevalier, témoin en 1263 d'un accord entre Hervé III de Léon et Nuz, fils  de Sen"B.Yeurc'h(KERNEVEZ&MORVAN,2002) "figure avec la qualité de chevalier dans un acte de 1263" B.Yeurc'h (Couffon du Kerdelech, t. II, p. 107) "sire de Penhoet" B.Yeurc'h (ANSELME, 1733)
     

    De cette union, naquit Hervé II de Penhoët (1225 ✝ 1328) marié avant le 23 juillet 1282, il est dit seigneur de Penhoët et il est cité comme chevalier dans un acte de 1263 Kouffon de Kerdelech II, page107).Son épouse est Ame du Chatel, Dame de Bruillac (1255 ✝ 1321), ils ont trois enfants : Guillaume II de Penhoët (1275 ✝1328, Anne (né en1290), Marguerite (né en 1295).

    Jean III de Bretagne, fidèle vassal de la France, n'avait pas de fils.A sa mort, le 30 avril 1341, la succession se trouva disputée entre sa nièce,Jeanne de Penthièvre la Boiteuse, épouse de Charles de Blois, et son demi-frère Jean de Montfort. Ce dernier s'empara du fief sans demander l'investiture au roi de France (dont il soupçonnait la partialité pour Charles de Blois), ainsi que du trésor gardé à Limoges.
     

    La famille de Penhoat, a d'abord résidé dans un camp retranché (Castel-Douar). Sa destruction remonte à 1971, en dépit d'une instance de mise en classement du site. (Yves Corre le meunier de l'ancien moulin seigneurial, explique que le propriétaire à cette époque était en affaire pour vendre sa propriété, ceci expliquant peut-être cela).

    Ce retranchement s'appelait Castel Douar (le château de terre) maisaussi Tossen ar Baroun ( la butte du Baron). Une seconde motte se dressait à Kerfeulz, à deux kilomètres au sud de Castel Douar,peut-être appartenait-elle a un vassal de Penhoët ?.Le château de Penhoët était le centre d'un fief qui s'étendait dans de nombreuses paroisses et trèves du Léon mais aussi au delà.

    Cette seigneurie fut progressivement agrandie par mariage, et de plus elle procurait d'importants revenus. Au XV°siècle, ils étaient parmi les plus riches des seigneurs léonards et leur richesse n'était pas uniquement foncière, car des membres du lignage étaient au service du Duc. La tour de garde, contenait quelques soldats pour la défense du château. A cette époque, il y avait peu de soldat, la défense était assuré par les paysans, quand ils venaient se mettre à l'abri, lors des attaques.

    Il est question, dans l'histoire de ce château, d'une reconstruction au retour de croisade en 1248, mais les archéologues qui ont pu étudier les ruines de Penhoët n'ont rien retrouver pour l'instant d'antérieur à cette date. De plus le château n'est mentionné dans aucune chroniques relatives à la guerre de succession de Bretagne entre 1341 et 1364.
    L'état de ruines date de plusieurs siècles car, depuis la guerre de la ligue, il n'a pas été reconstruit, mais à servi de carrière de pierre pour les maisons d'alentour, ce qui arrive très souvent quand les ruines sont à l'abandon pendant trop longtemps .

    Une tradition qui paraît être relativement tardive et qui s'inscrit dans le cadre de l'élaboration d'une idéologie nobiliaire à l'usage d'un véritable « clan » léonard, connu par un dicton rimé en breton qui célébrait l'ancienneté des Penhoët, la vaillance des Du Chastel,la richesse des Kermavan et l'esprit chevaleresque des Kergournadec'h des origines, dans les limbes de l'histoire.
    Plusieurs auteurs, font de Penhoët une juveignerie de Léon,c'est-à-dire une seigneurie remise en partage à un puîné de la famille de Léon qui, au XIIè siècle détenait tout le comté de ce nom depuis Morlaix, jusqu'à Saint-Mathieu.

    A cette époque Guillaume de Penhoët s'illustrait dans la défense de Rennes pour le compte de Charles de Blois, les anglais qui soutenaient la cause des Montfort, occupaient toute une partie du Bas-Léon,notamment la ville de Brest qui leur avait été remise par Jean de Montforts en 1342. Lesneven et Morlaix restèrent aux mains des troupes de Charles de Blois, durant de nombreuses années, mais furent aussi tenues par les anglos-bretons.

    L'excellent livret de Patrick Kernévez et Guy Travel nous indiquent que la puissante famille du Léon atteignit son apogée au milieu du XII° siècle contrôlant outre le Léon, de nombreuses terres en Cornouaille. Ils nous apprennent aussi que cette famille du Léon organisa de nombreuses révoltes contre les souverains Plantagenêts (Princes anglais d'origine Française) dans les années 1167-1179 et de ce fait Guyomarch de Léon fut châtié par ces derniers qui lui enlevèrent Morlaix en 1180 et partagèrent son héritage entre ses deux fils. L'aîné reçut les châtellenies de Lesneven et de Saint-Renan,tandis que le cadet recevait celles de Landernau et de Daoudour (Landivisiau), Penhoat relevait de cette dernière.

    Quand à l'origine de cette famille, les armoiries pourraient suggérer quelques pistes. Les seigneurs de Penhoët avaient pour armes "d'or à une fasce de gueules". On retrouve notamment ce blason dans l'armorial du héraut Navarre compilé dans les années 1370. Guy le Borgne indique au XVIIè siècle " Penchoët portoit d'or à une fasce de gueulle" elle est réputée pour l'une des plus anciennes maisons du païs qui tire son origine des anciens Vicomtes et Barons de Léon...

    En 1705, le frère Pinson écrit à leur sujet : ce sont les anciennes armes des anciens sires de Penhoët en Taulé qu'on dit être les anciennes armes des Comtes et Vicomtes de Léon sans preuves certaines.

      

      

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    Branche aînée  (Teneur des fiefs)


    de Penhoët, paroisse de Saint-Thégonnec, évêché de Léon, en qualité de seigneur
 de Coëtvoult, paroisse de Saint-Thégonnec, évêché de Léon, en qualité de seigneur
 de Tronglézon, paroisse de Plouénan,évêché de Léon, en qualité de seigneur
 de Kerguizien, paroisse de Plouénan, évêché de Léon, en qualité de seigneur
 de Kerassel,paroisse de Taulé, évêché de Léon, en qualité de seigneur
de Kergoallon, paroisse de Plouégat, évêché de Tréguier, en qualité de seigneur, par mariage, en 1343, de Marguerite Charuel et de Jean de Penhoët
 du Ménez-Charuel, paroisse de Guerlesquin, en qualité de seigneur, par mariage, en 1343, de Marguerite Charuel et de Jean de Penhoët
 de La Marche, paroisse de Bédée, évêché de Saint-Malo, en qualité de seigneur, par mariage,en 1381, de Jeanne d'Albret et de Guillaume de Penhoët
 de La Boëssière, paroisse de Carentoir,évêché de Vannes, en qualité de seigneur, par mariage, en 1381,de Jeanne d'Albret et de Guillaume de Penhoët
 de Fronsac, hors Bretagne (Guyenne) , en qualité de vicomte, par mariage, en 1381, de Jeanne d'Albret et de Guillaume de Penhoët
 de La Motte(-Glain), paroisse de La Chapelle-Glain, en qualité de seigneur, par mariage, en 1418, de Marguerite de Rougé et de Jean de Penhoët
 du Tourboureau, paroisse de La Chapelle-Hullin, en qualité de seigneur
 de Maupiron, paroisse de Moisdon, en qualité de seigneur
 de Kerautret, paroisse de Plougoulm,évêché de Léon, en qualité de seigneur

    Hamon, mentionné dans un accord avec les moines du Relec en 1235 ;Guillaume, contribue au denier de la Croix en 1270 ; Hervé, épouse en 1282 Anne du Chastel ; Guillaume, dit le boiteux, capitaine de Rennes,défendit cette ville contre le duc de Lancastre en 1356 et épousa Jeanne, vicomtesse de Fronsac, dont : Jean, amiral de Bretagne, qui remporta sur les Anglais la victoire navale de Saint-mathieu, en 1404 et épousa: 1° Marguerite Charuel ; 2° Jeanne du Perrier ; 3°Marguerite de Malestroit ; Olivier, chevalier du Porc-épic en 1448.

    Le fief de Penhoët, paroisse de Saint-Thégonnec, évêché de Léon, en qualité de seigneur, fut tenu chronologiquement par les :
Penhoët Rohan de la branche cadette de Gié, par mariage, en 1476, de Françoise de Penhoët et de Pierre de Rohan
Rosmadec, par acquêt, à la fin du XVI, au profit de Sébastien de Rosmadec Kerhoënt, par acquêt
Le Vicomte, par héritage, à cause du mariage de Julienne de Kerhoënt et d'Yves Charles Kerouartz, de la branche cadette de Lezarazien, par acquêt, en 1752, au profit de Jacques-Joseph de Kerouartz

      

      

      

    Jacqueline de Rohan par Clouet Jacqueline de Rohan, par Clouet (Wikipédia)

      

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    Elle est la petite-fille, par voie masculine, de Pierre de Rohan, vicomte de Fronsac, et de Françoise de Penhoet. Par voie féminine, elle est la petite fille de Bernard de Saint-Séverin, prince de Bisignan, et de Jeanne Eléonore Piccolomini. Elle descend également du roi Alphonse V d'Aragon et de sa maîtresse Giraldona Carlino  

      

      

    Réformations et montres de 1427 à 1543, paroisse de Saint-Thégonnec,

      

    Plouénan et Taulé, évêché de Léon Plouégat et Ploubezre, évêché deTréguier ; Carentoir, évêché de Vannes et Bédée évêché de Saint-Malo Branche cadette du Guérand : Teneur des fiefs :du Guérand, paroisse de Plouégat, évêché de Tréguier, en qualité de seigneur

    Branche cadette de Kergoallon : Teneur des fiefs :

    de Kergoallon, paroisse de Plouégat, évêché de Tréguier, en qualité de seigneur
    Branche cadette de Kerimel et Coëtfrec : Teneur des fiefs
    de Coëtfrec, paroisse de Ploubezre, évêché de Tréguier, en qualité de seigneur, par mariage, de Jeanne de Kerimel et d'Alain de Penhoët
de Kerimel, paroisse de Kermaria-Sulard, en qualité de seigneur, par mariage, de Jeanne de Kerimel et d'Alain de Penhoët
de Coëtgouréden,paroisse de Pestivien, en qualité de seigneur, par mariage, de Jeanne de Kerimel et d'Alain de Penhoët de Kersauzon de Pennendreff Pred eo, pred (Il est temps, il sera temps)


    Ancienne extraction, chevalerie, réformation de 1669, neuf générations. Réformations et montres de 1427 à 1562 paroisses de Guiclan, Saint-Thégonnec, Plounéour-Ménez, Plouénan, Plouescat et Saint-Frégant (évêché de Léon), Trégrom (évêché de Tréguier), Plonéis et Dinéault (évêché de Cornouailles).Sr. de Kersauzon (paroisse de Guiclan) ; Sr. de Penandreff (paroisse de Plourin) ; sr. de Brézal (paroisse de Plounéventer) ; sr. De Kerjean (paroisse de Trébabu) et d'autres lieux...De gueules au fermail d'argent.

    Robert, croisé en 1248 ; Guillaume, évêque de Léon en 1306 reconstruisit une partie de sa cathédrale, où il fut inhumé en 1327

    La branche de Pennendreff a pour auteur : Guillaume, sr. de Penhoët, vivant en 1440, père de Guénolé,archer dans une montre de 1481, marié à Catherine de Saint-Goueznou.

        

     

          

      

      

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    Ce résumé est tiré du livret de Patrick KERNEVEZ et Guy TRAVEL, Société Archéologique du Finistère

    Les Seigneurs de Penhoët en Saint-Thégonnec Année 2000

      

      

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     Une seule tour encore en partie debout
     
     
     
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  • " A la pointe extrême du Finistère, à cinq lieues à l'ouest de Brest, dans la paroisse de Plougonvelin, à trois kilomètres au sud de la petite ville du Conquet, se dressent les ruines de l'église abbatiale de Saint-Mathieu ". Voila comment les Archives présentent ce territoire au bout extrême de l'Europe !

    Vestiges de l'Abbaye

    XIIIè et XIVè l'abbaye et la ville subissent de nombreuses attaques anglaises

    1403 ou 1404 Jean de Penhoët,Amiral de Bretagne et Guillaume II du Chatel arment un flotte entre St-Pol-de-Léon et Roscoff et défont les anglais à la Pointe Saint-Mathieu

    1409 : le Duc de Bretagne,Jean V s'engage à fortifier les lieux.

    1558 : 7500 anglos-hollandais ravage la région proche et l'abbaye

    1656 les bénédictins de St-Maur donnent un nouvel élan à la vie monastique

    Vestiges de l'Abbaye

    L'ancienneté des Penouhët,la vaillance des du Chatel,la richesse des Kermavan et l'esprit chevaleresque des Kergounadec'h des origines.C'est une tradition de citer dans cet ordre ces familles

    En citant encore les Archives : Devant écrire une histoire succincte de l'illustre et très ancienne abbaye de Saint-Matthieu, je ne me servirai d'aucun préambule qui convienne mieux à mon sujet que ces vers tirés de l'histoire d'Enoch et Elie, dans la Chronique de Godefroy de Viterbe (Panthéon, 2° partie) : Aux confins de l'Océan, il y a un lieu, le dernier du monde ; il n'est jamais troublé par les maladies ; le climat y est tempéré, le repos perpétuel ; de saints moines Galiléens, enseignant aux Bretons les dogmes de la religion chrétienne, ont élevé, dans cette contrée, une église à St Matthieu 

    Vestiges de l'Abbaye

    Photo de Grand-Ma,blason des du Chatel

    Vestiges de l'Abbaye 

    Le sémaphore

    Vestiges de l'Abbaye

    La réforme mauriste y est imposée en 1655. Cette réforme est fondée au XVIIème siècle pour lutter contre le relâchement de la discipline dans les abbayes. Le 22 mai 1790, on y trouve plus que 4 religieux et un domestique. L'abbaye (hors église abbatiale) est vendue comme bien national, à Provost du Conquet, le dimanche 24 juillet 1796. Des bâtiments initiaux, il ne reste plus que des ruines de l'abbatiale et un pan de mur du cloître. Le phare et son ancêtre la tour à feu,raccourcie à la construction de ce dernier

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

     

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

     

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

      

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Notre-Dame des Grâces

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Trois périodes de feu,à gauche la tour à feu,au milieu un petit phare et au dessus le phare

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Restes d'un sarcofage

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    Vestiges de l'Abbaye Mauriste

    L'abbaye de Saint-Matthieu fut vendue, comme bien national, le 6 thermidor an IV (le dimanche, 24 juillet 1796), à M. Budoc Provost, du Conquet, qui s'empressa de la démolir complètement et d'en vendre sur place les matériaux à divers particuliers. Quant à l'église, non comprise dans la vente, elle est encore la propriété du Domaine, qui l'a entourée d'un mur depuis qu'elle a été classée au nombre des monuments historiques.

    Une autre exception à la vente avait été faite, c'était celle de la tour servant de phare. Placée au-dessus de l'abbaye, on y parvenait par un escalier intérieur. Le feu de ce phare était entretenu, à l'origine, par les religieux, comme nous l'apprend Dom Le Tort, dans un passage de son histoire, où il s'exprime ainsi : « Au milieu (de l'abbaye) est une citadelle ou haute tour carrée, au sommet de laquelle était autrefois la lanterne où l'on allumait un feu pour diriger les navigateurs, et pour l'entretien de ce feu, on avait attribué le droit de bris et d'autres droits sur les navires qui abordaient sur cette côte ; mais les intendants et commandants de la marine s'étant attribué ces droits, en vertu de l'autorité royale, le feu, par ce motif, n'est plus allumé ».

    On n'avait pas encore repris l'usage d'allumer ce feu, lorsque l'ingénieur Des Grassières proposa, au mois de décembre 1689, d'y établir un fanal. Ce ne fut, toutefois, qu'en 1693, qu'on commença l'application de son système d'éclairage, consistant en une cage vitrée, placée au sommet de la tour et contenant trois rangs de lampions superposés, deux de six et un de trois. La marine se chargea alors des frais d'installation (deux mille huit cent cinquante-sept livres neuf sous six deniers) et de ceux d'entretien de ce fanal qu'on n'allumait, par économie, que du premier octobre au 31 mars, les navigateurs n'étant présumés courir aucun danger pendant les autres mois de l'année, et qu'on se dispensait même d'allumer pendant les nuits d'hiver où il faisait clair de lune. Au mois de juillet 1694, les religieux représentèrent qu'il était fort incommode pour eux d'ouvrir la porte, la nuit, à celui qui était chargé d'entretenir le feu, et ils offrirent de le remplacer. Mais l'année suivante, M. l'intendant Desclouzeaux, trouvant excessif le mémoire de frais présenté par le P. Prieur, confia l'entretien du phare à un commis des classes du Conquet. Nous ne saurions préciser à quelle époque le mode d'éclairage au moyen de lampions fut abandonné.

    Tout ce que nous savons, c'est qu'en l'an VI on se servait de réverbères. Le phare de 1875 avait remplacé, depuis le mois de juillet 1835, celui de la tour, dont les éclipses se succédaient de cent en cent secondes. Il porte alors un appareil lenticulaire du second ordre. C'est un feu tournant dont les éclipses se succèdent de trente en trente secondes, et élevé de 54 mètres au-dessus du niveau des pleines mers d'équinoxe. Sa portée est de 18 milles ou six lieues marines, en supposant l'observateur placé à dix mètres au-dessus de la surface de la mer.

    d'après INFOSBRETAGNE qui m'a bien aider dans mes recherches 

     

     

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  •  Au XVIIIè siècle Lanildut est un port de commerce Plus important que Brest,des barques pratiquant le cabotage se livrent à un commerce intense et trouve dans ce port un refuge sûr. 

    Canon de Lanildut

    Cette activité est une cible pour la marine britannique mais surtout pour les corsaires des îles anglo-normande.En 1742,lors de la guerre de succession d'Autriche,(1740-1748) une batterie est établie pour défendre le port. 

    En 1761,la batterie protège un convoi destiné à reprendre Belle-Ile-en-Mer prise par les Anglais.A la fin du XIXè siècle,le rôle commercial décline. 

    Canon de Lanildut

    Corps de garde

    Canon de Lanildut

    Le corps de garde

    Canon de Lanildut

    Une belle cheminée

    Canon de Lanildut

    Emplacement de la guérite

    Canon de Lanildut

    Canon de Lanildut

    Canon de Lanildut

    Organisation du corps de garde

    Canon de Lanildut

    Emplacement du local des poudres

    Canon de Lanildut

    La batterie est déclassée en 1889,puis utilisée comme station de sauvetage.

    Canon de Lanildut

     

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